Je suis le ténébreux, — le veuf, — l’inconsolé,
Tellement sombre que mon ombre est plus claire que moi
Ma seule étoile est morte, — et mon luth constellé
Il me semble que je sombre depuis quelques mois.
Dans la nuit du tombeau, je me souviens de l'été,
Rends-moi la liberté des mois d'août,
La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé,
Et maintenant c’est démodé, je suis prisonnier de mes doutes
Suis-je La Belle et le Clochard ? l'amour autour d'un plat de noodles ?
Mon front est rouge encor du baiser de la reine ;
Prêt à perdre la raison dans la grotte où nage la syrène…
Et j’ai deux fois douté mais pas de nous deux
Modulant tous mes songes sur la lyre d’Orphée
Si je sombre c'est en quête de toi et [des] cris de la fée.
Avec le poème « El Desdichado » de Gérard de Nerval
& les paroles de « Énergie Sombre » de Nekfeu
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